Carnets du Business


           

Les parcs d’attraction ressortent affaiblis par la crise sanitaire




Jeudi 28 Octobre 2021


Même si les réouvertures estivales avec passe sanitaire ont relancé les chiffres d’affaires, la crise sanitaire a empêché les parcs d’attractions les plus fragiles d’investir. Une donnée inquiétante pour leur avenir.



Sans investissement, les petits parcs d’attraction craignent pour leur avenir. Car s’ils n’ont pas fait faillite grâce aux aides publiques, ils ont pour beaucoup contracter des prêts garantis qu’il faudra rembourser et qui rendent encore plus difficile d’envisager d’investir. « À l’issue de la première année, les entreprises peuvent décider de rembourser immédiatement leur PGE, de l'amortir sur 1 à 5 ans supplémentaires, ou de mixer ces deux solutions. Mais ce délai est insuffisant pour le secteur des parcs d'attractions, selon le Snelac (syndicat des professionnels du loisirs NDLR) qui demande que le PGE soit « transformé en aide à l’investissement pour le secteur ». « Au lieu de le rembourser, les entreprises pourraient investir au moins le montant de ce prêt dans un délai de quatre ans ou cinq ans », explique-t-il, rappelant que ces nouveaux projets engagés par les parcs profitent également aux entreprises locales et à l’emploi dans les régions où ils sont implantés. Autre solution évoquée par le Snelac : allonger à 15 ans le délai de remboursement » explique Le Figaro.
 
Avec une reprise de l’activité pas catastrophique mais néanmoins impacté par le passe sanitaire, les parcs sont endettés et sans marge de manœuvre. Avec un risque important d’être obligé de déposer le bilan dans les prochaines années avec un public plus difficile à fidéliser sans nouveauté. Sans parler des normes exigeantes des manèges et autres attractions qui nécessitent un suivi et des évolutions permanentes pour garantir la sécurité des touristes. Et Le Figaro de conclure : « Cette négociation (sur le rallongement des délais de remboursement NDLR) devrait être au menu des rencontres entre les professionnels et le gouvernement pour dresser un bilan des deux dernières saisons et évaluer les besoins du secteur. En attendant, même s'ils vont fermer leurs portes pour l'hiver, les parcs vont continuer d'œuvre en coulisse pour renouveler et rénover leurs attractions avant de pouvoir faire à nouveau rêver leurs visiteurs. »

Joseph Martin




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