Carnets du Business


           

Vincent Stellian, président de Quiétalis : "service et satisfaction client sont les piliers de notre croissance"




Mercredi 11 Janvier 2017


Spécialiste entre autres des cuisines industrielles, Quiétalis est l'un des leaders français du secteur "chaud et froid" pour l'installation et la maintenance d'infrastructures de restauration ou de buanderie pour les entreprises et les administrations. Son président, Vincent Stellian revient pour Carnets du Business sur les ressorts de la croissance et la stratégie de l'entreprise qu'il dirige depuis 2016.



D’où vient ou « revient » Quiétalis ?

Vincent Stellian, président de Quiétalis
Vincent Stellian, président de Quiétalis
Je ne suis pas à l’origine du choix de ce nom mais il est intéressant de relever que dans Quiétalis, il y a « quiet » qui signifie en anglais « sérénité ». Compte tenu du cœur de métier de Quiétalis - installer, réparer et assurer un service après-vente de qualité -, cette notion de quiétude pour le client correspond tout à fait à la mission de l’entreprise.

S’agissant de l’entreprise en elle-même, elle a été créée en 2007 par deux dirigeants issus du milieu de la cuisine professionnelle et de la production industrielle de froid. Ils ont décidé de créer une entreprise de prestation de service d’installation et de maintenance de cuisine professionnelle, et ce, sur l’ensemble du territoire français. Ils ont trouvé des partenaires financiers pour les accompagner dès l’origine et se sont développés de 2007 à 2015 par une suite d’acquisition externes d’entreprises dans le domaine de la cuisine professionnelle. 

Qu’est-ce qui vous a convaincu de vous lancer dans l’aventure ?

J’étais déjà dans le secteur de la cuisine professionnelle puisque je dirigeais une entreprise qui fournissait la société Quiétalis. Mais c’est l’aventure humaine que représente la vie de cette entreprise qui m’a surtout convaincu.

Pour moi, la relation-humaine est essentielle, que ce soit avec les collaborateurs qui sont les forces vives de cette entreprise et qui font sa principale richesse, mais aussi avec les actionnaires (Pléiade investissements) qui depuis l’origine accompagnent l’entreprise. Le développement futur de Quiétalis constitue en tant que tel, une grande aventure humaine avec ses clients, ses actionnaires, ses collaborateurs et ses fournisseurs. 

Vous avez reçu le Janus du commerce 2007 alors que vous étiez dans la grande distribution, au sein de l’entreprise Cora. Cette expérience dans la grande distribution, en B2C, influence-t-elle votre approche du métier actuel, exclusivement en B2B ?

En effet, j’ai été récompensé du Janus du commerce deux ans après sa création en 2005. Pour remporter cette distinction instaurée par l’Institut français du design, il fallait répondre à 5 problématiques au travers d’un concept de retail qui se devait d’être : économique, écologique, esthétique, éthique et ergonomique.

La grande distribution et Cora en particulier ont donc influencé mon approche du métier de Quiétalis, parce que le commerce est basé avant tout sur la qualité de l’échange que l’on instaure avec les clients mais également les autres acteurs du marché, et notamment les fournisseurs. Cette façon d’exercer l’acte commercial influence évidemment ma façon de diriger l’entreprise.

Quiétalis se situe effectivement dans le secteur du BtoB mais si nous sommes en liaison directe avec nos fournisseurs, les 200 collaborateurs techniciens du groupe sont également en contact quotidien avec les utilisateurs finaux de nos installations. Pour moi nous sommes donc plutôt dans un système de BtoBtoC où mon expérience dans la grande distribution influence mon approche de la relation avec le client final. Je me considère de fait un peu plus proche des clients que je ne l’étais avant en qualité de fournisseur de Quiétalis.

Aux yeux des clients les enseignes de grande distribution se ressemblent. En va-t-il de même sur votre marché : comment se différencier de la concurrence ?

Tous les acteurs de notre secteur exercent en effet le même métier : ils conçoivent, installent, équipent et mettent en service du matériel à destination des utilisateurs restaurateurs ou autres. Ils réalisent la maintenance et le service après-vente du matériel qu’ils ont eux-mêmes installé, ou pas, à travers des contrats de maintenance. Sur ce plan-là, effectivement nous faisons le même métier.

En réalité, c’est dans la façon de l’exercer que les différences apparaissent. Le positionnement peut être différent, ainsi que la façon d’aborder la clientèle (canaux de communication utilisés, forces de vente déployées, proximité géographique …). Installer une cuisine peut sembler basique mais il y a quand même des différences qui s’opèrent : on intègre des nouvelles technologies, des nouvelles attentes des utilisateurs sur les consommations d’énergie, sur les choix de matériaux, sur des choix esthétiques, in fine, on peut exercer le même métier en ayant une autre approche que nos concurrents. 
credit : quietalis.com
credit : quietalis.com

Elisabeth Reault




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