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​Le gouvernement ne ferme pas la porte à une renationalisation d’EDF




Mardi 14 Juin 2022


La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher a ouvert la porte à une renationalisation d’EDF dans le cadre d’un projet « d’accélération » de la transition qu’elle compte présenter cet été à l’Assemblée.



Creative Commons - Pixabay
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Qui se souvient que le début du premier quinquennat Macron faisait la part belle aux privatisations ? Un souvenir d’autant plus lointain que pour le deuxième quinquennat c’est un projet de nationalisation qui est évoqué. Ou plus précisément de renationalisation. C’est la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher qui a évoqué cette piste. Expliquant ce qu’elle comptait faire en cas de majorité confortable obtenue à l’Assemblée nationale, la ministre a évoqué un « projet d’accélération de la transition énergétique au Parlement cet été ». 

« Une renationalisation d'EDF pour lui permettre de construire de nouveaux réacteurs nucléaires n'est pas encore décidée, mais elle « n'est pas exclue », a indiqué mardi la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. « Cette décision, elle sera regardée, elle n'est pas tranchée, mais elle n'est pas exclue », a déclaré la ministre sur l'antenne d'Europe 1. En cas de majorité à l'Assemblée nationale, la ministre a évoqué la mise en route d'un « projet d'accélération de la transition énergétique au Parlement dès cet été ». « C'est un projet qui va nous permettre d'accélérer sur les énergies renouvelables, mais qui va aussi nous permettre d'accélérer sur le nucléaire, parce qu'il ne faut pas prendre de retard et donc nous allons également travailler sur la trajectoire actionnariale, qui compose l'actionnariat d'EDF », a déclaré la ministre. Ce projet doit également déterminer « quels sont les financements que nous devons apporter en tant qu'actionnaire à 85% d'EDF pour permettre ce projet nucléaire qui coûte 60 milliards d'euros et comment nous allons derrière piloter ce groupe qui est essentiel pour la nation et sa souveraineté énergétique », a-t-elle conclu » relève l’Agence France presse.
 
EDF est en effet au cœur des promesses présidentielles pour la transition. Avec une baisse de 40% de la consommation d’ici 2050, plus d’efficacité, l’augmentation du renouvelable et la construction de 6 à 14 réacteurs de nouvelle génération.

Joseph Martin




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