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General Motors USA: une amende pour des informations cachées




Jeudi 17 Septembre 2015




Source : Wikimedia Commons, image libre de droits.
Source : Wikimedia Commons, image libre de droits.
Le groupe automobile américain Général Motors a eu une amende de près d’un milliard de dollars pour avoir dissimulé des informations concernant un défaut mécanique lié à 124 morts et des centaines de blessés.
 
General Motors, le géant américain de l’automobile, s’est vu infligé une amende de près d’un milliard de dollars pour dissimulation d’informations concernant un défaut mécanique qui aurait coût la vie à plusieurs personnes.
 
Un article en ligne du journal Le Point, qui reprend une dépêche AFP, revient sur les enjeux que représente cette amende.

"Un scandale ayant terni son image"

L’article du Point explique que «  General Motors (GM) a écopé jeudi d'une amende de 900 millions de dollars pour avoir dissimulé des informations concernant un défaut mécanique lié à 124 morts et des centaines de blessés, refermant ainsi le volet le plus explosif de ce scandale ayant terni son image. » Il ajoute que « cet accord va éviter dans l'immédiat des poursuites pénales au constructeur automobile, qui a dû, en 2014, rappeler 2,6 millions de Chevrolet Cobalt, Saturn Ion, Pontiac 5, Sky et Solstice produites entre 2003 et 2011, près de dix ans après avoir détecté le problème, a annoncé le département de la Justice américain (DoJ). »

Malgré une enquête interne, « aucun responsable du géant de Detroit (Nord) n'a été inculpé ». L’enquête a « révélé des dysfonctionnements et conduit au licenciement d'une quinzaine de personnes. Les avocats des familles de victimes accusaient les dirigeants passés et présents de GM, dont la patronne Mary Barra, d'avoir été au courant du défaut et de ne pas avoir réagi. »

Selon Le Point, « le montant de la pénalité financière est inférieur au 1,2 milliard dont s'était acquitté le japonais Toyota en 2014 aux États-Unis, pour des problèmes d'accélération inopinée. ». Le ministère souligne que « cette différence de traitement s'explique par le fait que GM a coopéré. » Le département de la justice écrit, selon l’article : « GM a reconnu avoir manqué de révéler à son régulateur et au public un défaut de sécurité potentiellement mortel qui pouvait causer le non-déploiement des airbags dans certains de ses modèles, et avoir en outre trompé les consommateurs sur la sécurité des véhicules affectés. »

Joseph Martin




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